Hannibalisme
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 Fanfiction Hannibal. Attention légèrement érotique.

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Hannibal
Wolf
Yoddha
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Yoddha
Young Hannibal
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MessageSujet: Fanfiction Hannibal. Attention légèrement érotique.   Fanfiction Hannibal. Attention légèrement érotique. Icon_minitimeMar 18 Déc - 21:57

Hannibal Lecter et Clarice Starling vivent au Brésil, à Rio de Janeiro, sous une fausse identité. ils ont une Mercedes, une villa, des serviteurs, un goût certain pour le sexe, l'opéra, le luxe.
Comme cela nous est expliqué dans les trois livres précédents, le Docteur Lecter a un gout sûr, sait faire la cuisine de façon exquise pour tirer les meilleurs saveurs de tous ses ingrédients, qu'il choisit avec un soin scrupuleux, et il en va de même pour tout ce qu'il entreprends.
Dans mon récit, je m'appuierais le plus possible sur ce qui est dit dans les livres.

Le quartier chic de Rio de Janeiro.
Une Mercedes de couleur sombre glisse avec onctuosité sur le macadam bien entretenu d’une rue entourée de hauts immeubles Beaux-Arts, près de l’Ambassade de France. Au volant, Mr Fell [ce pseudonyme est utilisé par le Dr Lecter lors de son séjour a Florence dans « Hannibal »]
Savoure la douceur de la route, et le confort de conduite de la berline. A la place du passager, Clarisse [pour la commodité du récit, nos héros garderont les mêmes prénoms] souriait au souvenir de l’émouvant opéra qu’ils venaient d’aller voir, et à la perspective du repas préparé par le Mr Fell.

Enfin arrivé devant la grille de leur palace, le Dr Lecter prit une télécommande et déclencha l’ouverture du portail. La lourde grille blanche, aux ferronneries délicatement ondulantes et torsadées, s’ouvrit dans un cliquetis discret. Avançant avec douceur sur les pavés importés des meilleures carrières d’Amériques latines, si bien jointoyés qu’on avait l’impression de rouler sur de la soie, la berline vint se ranger devant le perron. Immédiatement, un serviteur sortit pour ouvrir la porte de Madame, puis celle de Monsieur, avant de prendre le volant pour amener la Mercedes au garage. Une fois que celle-ci fut à sa place, il la recouvrit d’une grande bâche, et la voiture s’endormit jusqu'à sa prochaine sortie. A ses côtés, une Jaguar Supercharge et une limousine de collection dormaient elles aussi sous leurs bâches.
Le Dr Lecter, une fois rentré, ordonna aux domestiques de se retirer, tandis qu’enfilant une tunique de Chef, il prit possession de la cuisine.

Plus tard, il en ressortit pour servir sur la belle table couverte d’une nappe de lin et garnie de chandelles, un rôti d’autruche aux truffes blanches directement importées d’un célèbre magasin florentin [je m’appuie encore ici sur « Hannibal »].
Après avoir déposé le plat, il alla au buffet proche, et ouvrant la porte, il révéla une chaîne hifi. Il mit en marche cet appareil, en y introduisant une cassette de Bach.
Une fois le meuble refermé, la douceur des notes envahit peu à peu la pièce, légèrement assourdie par le bois précieux du meuble.

Durant tout le repas, les deux époux échangèrent des regards complices par-dessus les couverts d’argent. Ils conversaient en italien, langue qui inspirait Clarisse par certaines de ses nuances, de ses accents.
Quand le dernier eut été savouré, le couple se leva et rejoint une salle attenante, de dimension relativement restreinte, seulement occupée par une épinette et un piano.

Choisissant le piano, Hannibal s’assit, et commença à interpréter, sans la moindre partition, la Suite n°3 de Bach.
Sous ses doigts, les notes s’envolaient, emplissant la pièce d’une calme sérénité, d’un sentiment de plénitude.

Debout derrière lui, le tenant enlacé, Clarisse laissa la paix, la sérénité de la musique l’envahir.

Après la suite n° 3, Mr Fell commenca la Chevauchée des Walkyries,de Wagner, mais il ne fit augmenter l’intensité de son interprétation que bien plus lentement que sur la partition originale. La fougue de cette interprétation envahit également Clarisse, mais celle-ci attendit que le Dr finisse le morceau, avant de l’embrasser fougueusement, et de l’entraîner vers leur chambre.

Alors, déployant une fougue et un raffinement des moins communs, le Hannibal Lecter et Clarisse starling firent l’amour longuement, alternant les douces caresses, les fougueux va-et-vient et les langoureux baisers.

Vers 19H, ils prirent la voiture. Certes, l’Ambassade n’était qu’a quelques centaines de mètres de leur palace, mais arriver à pied eut fait mauvais genre.

Clarisse portait un fourreau en soie, d’un bordeaux moiré divin. Le choix du Dr Lecter s’était porté sur un costume gris à rayures plus claires, avec le chapeau assorti qui lui donnait une allure de pacha des années 30.
Par reflexe ou pressentiment, avant de partir, il prit son Spyderco Harpie qu’il glissa dans la poche de sa veste.

L’arrivée de Clarisse fit sensation, et tous les coureurs de jupons de la soirée voulurent envelopper cette jeune femme inconnue (Clarisse et Hannibal ne sortaient dans les soirées mondaines qu’assez rarement) de leurs attentions intéressées. Cependant, le regard glaçant que leur lança l’homme qui l’accompagnait les dissuada de tenter leur chance. Malgré sa taille plutôt moyenne, le Dr Fell avait une présence, un charisme qui donnait un peu froid dans le dos.

Nos héros allèrent présenter leurs salutations à l’Ambassadeur qui leur proposa les meilleures places pour le repas qui se déroulerait plus tard, pour a la fois profiter de la beauté de Clarisse, et des connaissances d’Hannibal sur certaines œuvres d’art. Acceptant courtoisement l’offre, nos amis commencèrent à déambuler dans la salle, conversant avec certains, portant des toasts a d’autres.

Clarisse échangeait en français avec l’un des passionnés d’armes a feu sur l’intérêt du Colt .45 à canon long par rapport au Beretta .38 modifié quand un invité visiblement éméché, se mêlant sans y avoir été invité a leur conversation, lui pinça les fesses.

Il n’eut pas le temps de voir arriver la gifle, qui le cloua au sol. Clarisse continuait à tirer au pistolet très régulièrement, et n’avait donc pas perdu de force. Avant que quiconque n’ait eu le temps de réagir, Hannibal aida le malotru à se relever, mais en même temps, il lui serra la main, faisant craquer les os les uns sur les autres, tout en lui faisant un cours de politesse accéléré, à voix basse.

Quand l’homme fut debout, hannibal se recula courtoisement, et dit :

« - Je crois que des excuses a cette dame s’imposent.
-Ah, Euh, scusez moi M’dame. HIPS ! Réussi t-il à caser entre deux hoquets dus a l’alcool »

La sécurité vint immédiatement se saisir de lui, et l’Ambassadeur, très gêné de la situation, vint excuser le malheureux, expliquant qu’il avait s’introduire sans invitation.

Pour sortir son mari de ce mauvais pas, l’Ambassadrice fit annoncer le début du banquet.

Tout le monde s’installa.

Les entrées, des bouchées à la reine exquises furent déposées devant les invités par des maîtres d’hôtels. Les conversations recommencèrent. Et l’Ambassadrice réitéra auprès de clarisse les excuses de son mari, pendant que l’ambassadeur et Hannibal se mirent à discourir sur l’influence des peintures de Michel-Ange sur celles du Titien.

Quand la soirée prit fin, nos amis remontèrent dans la Jaguar Supercharge. Et Hannibal déposa Clarisse a leur palace, avant de ressortir faire un tour pour prétendument écouter un bruit bizarre dans le puissant moteur. Il revint environ deux heures plus tard, son complet taché de ce que, dans le noir, Clarisse préféra prendre pour de l’huile de moteur.

Le lendemain, un homme, méconnaissable, fut découvert empalé, les mains et les pieds brûlés et liés par des bandes de peau découpées, de son vivant, sur ses jambes. Son visage était arraché, visiblement à coups de dents humaines. Personne ne sut jamais qui il avait été.

Le lendemain de la fête, Clarisse se leva un poeu plus tôt qu’hannibal, car, comme chaque semaine, elle voulait aller au champ de tir. Hannibal avait lui aussi quelques armes, mais ne tirait que rarement.

Elle était donc en train de prendre son petit-déjeuner quand son mari la rejoint et l’embrassa passionnément, en guise de « bonjour ».

Il s’assit face à elle et commença à manger. Son regard tomba sur le journal du matin, posé négligemment à côté de la carafe.

L’illustration en première page montrait la façade de l’Ambassade de France, et le gros titre disait « un cadavre méconnaissable a été trouvé empalé sur les grilles de l’Ambassade ».

Patiemment, il attendit que son épouse lui montre son déplaisir devant cette nouvelle, dans ce que le commun des mortels appelle une « engueulade ».

Il attendit, mais elle ne semblait pas venir.

Quand il eut fini son assiète, elle arriva enfin, mais tout doucement.

«-C’est toi, n’est-ce pas ?
-Evidemment, qui voulait tu que ce soit ?
-Pourquoi l’as-tu tué ? Je t’ai déjà demandé d’arrêter ! Je suppose que c’est l’homme qui ma mis la main aus feses hier ?
-Il t’avait manqué de respect. Tu sais quelle importance ont la politesse et le respect pour moi.
-Ce n’était pas une raison pour lui infliger tout cela !
-J’avoue que ce n’est pas seulement pour son manque de respect que j’ai fait cela… je prévoyais de faire un plat français très difficile, et pour cela il me fallait quelques ingrédients…mais les organes de cet homme étaient dans un tel état que je n’en ai rien pris, mis à part le foie, qui, étonnamment, et malgré les excès d’alcool de son propriétaire, était très sain.
Je compte le cuisiner pour faire un Parfait de Foie au Cognac.
-Tu es incorrigible »

Le ton de la dernière parole se voulait dur, mais une pointe d’amour et une nuance d’amollissement indiquèrent à Hannibal que si Clarisse le réprimandait, c’était plus pour le principe que par véritable ressentiment. Pour clore l’incident, elle se leva, et l’embrassa avant de partir pour le champ de tir, dans la Mercedes.

Quand le Dr Lecter eut fini de manger, il sortit du frigo le paquet qu’il y avait dissimulé la veille, ainsi que ses autres ingrédients, et commença.
Au bout d’une heure, il avait fini la préparation.
Il devait laisser mariner 2h.

Pour passer le temps, il alla se changer, et sortit. Il mit un jean troué, et une chemise délavée et défraichie et une casquette de base-ball. Il sortit enfin, mais au lieu de prendre la Jaguar dans le garage, il marcha quelques minutes pour arriver à un garde-meubles.

Ouvrant en grand la porte, il dévoila une voiture considérablement rouillée et cabossée.

Après l’avoir sortie du garage, et avoir refermé la porte, il partit en direction des Favelas.

Une fois arrivé là ou il le souhaitait, il se gara et observa la rue, caché par l’ombre du toit, dans l’attente de quelques chose.

Une camionnette bleue peuplée de touristes arriva, et s’arrêta sur le côté.
Comme chaque jour, des touristes aisés venaient voir la misère de près. Pour Hannibal, c’était cela l’horreur humaine, et c’était comparable a l’exposition d’engins de torture de Florence.
Là ou des touristes florentins se repaissaient de la vision d’engins de douleur, les touristes brésiliens aisés se délectaient de la misère des pauvres gens des favelas, qui luttaient chaque jour pour manger, ne pas être tués par les gangs, et plus généralement survivre.

Mais bientôt, la camionnette reprit sa route, et Hannibal, voyant l’heure, rentra pour s’occuper du repas.

Il rentra donc, et constata qu’il avait parfaitement géré son temps. En effet, dans quelques minutes, Clarisse serait rentrée de sa séance de tir, et ils discuteraient, tendrement blottis l’un contre l’autre, attendant que les 40 minutes de la cuisson soient passées.

Quand enfin, le maître d’hotel vint les prier de « bien vouloir se donner la peine de venir manger le repas cuisiné par Monsieur», ils purent savourer ce Parfait de foie au Cognac, savamment dosé et tartiné sur des toasts, comme du foie gras.
Même si elle n’approuvait la manière de se procurer certains ingrédients, Clarisse ne put ignorer les douces saveurs qui vinrent flatter son palais, et toutes leurs nuances si délicieuses.
Elle ne put non plus s’empêcher de féliciter son mari, qui savait si bien cuisiner.
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Yoddha
Young Hannibal
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MessageSujet: Re: Fanfiction Hannibal. Attention légèrement érotique.   Fanfiction Hannibal. Attention légèrement érotique. Icon_minitimeMar 18 Déc - 21:58

Trois jours plus tard, en se levant, Clarisse découvrit Hannibal en train de peindre. Elle avait bien remarqué la toile vide la veille au soir, mais après avoir fait l’amour, elle s’était endormi, et visiblement, Hannibal, lui, n’avait pas dormi.

La chaîne Hifi diffusait tout doucement l’une des variations Goldberg de Bach. Travaillant avec une minutie extrême, le Dr donnait de toutes petites touches, rajoutant des détails infimes sur la toile. Le tableau représentait un château, encadré d’une forêt de type européen.

Sans faire de bruit, Clarisse le laissa tout à son œuvre, d’une si grande précision, et se servit un café. Elle savoura longuement les douces saveurs délicatement épicées de ce cru spécial qu’Hannibal faisait importer d’un pays lointain.

Quand elle eut bu la moitié de sa tasse, elle rejoint son mari, sans bruit. Elle l’observa, toujours à sa tâche. Il savait qu’elle était là.

Son enfance l’avait fait devenir un prédateur inhumain, et il en avait développé les sens. Alors qu’elle commençait seulement à se réveiller, il la surveillait déjà de l’oreille. Quand elle avait bu son café, son odorat délicat et sensible lui avait appris qu’elle l’avait pris noir, et, contrairement a son habitude, avec un soupçon de cognac.

Maintenant, il savait qu’elle était derrière lui, appuyée sur le chambranle de la porte, en train de l’observer. Il humait dans l’air l’odeur douce de sa peau. Il entendait le doux froissement de sa nuisette en soie contre le bois du chambranle.

Il sentait également qu’elle avait encore sa tasse à moitié pleine dans la main.

« -Approche ma chérie »

Il avait parlé sans se retourner, et sa voix grave résonna dans la pièce vide, à l’exception de Clarisse, lui, une chaise et un chevalet de peinture en acajou. La seule lumière provenait d’une unique fenêtre, face à Hannibal, derrière le chevalet.

Pendant qu’elle se décollait du mur, il remit le pinceau dans une boîte accrochée au chevalet, et recula sa chaise. Clarisse frôla son épaule de la main, et s’assit sur les genoux de l’homme qu’elle aimait. Elle lui donna la tasse, et Hannibal en but lentement le contenu, avant de poser le récipient au sol. La nuisette, qui, lorsque que Clarisse était debout, lui arrivait juste au bas des fesses, était remontée, dévoilant le sexe imberbe de la jeune femme.

Hannibal leva la tête (il ne faut pas oublier que le Dr Lecter est un homme d’une taille modeste) et embrassa sa femme. En même temps, sa main droite glissa lentement le long du ventre plat de Clarisse, et vint se blottir entre ses cuisses.

Lentement, il fit tourner la jeune femme, et écarta ses jambes, jusqu'à ce qu’elle soit dos a lui, une jambe de chaque côté des siennes. Il remonta sa main sous la nuisette jusqu'à la poitrine de Clarisse, et commença à la masser, agaçant parfois un téton entre ses doigts. De son autre main, il commença par caresser les lèvres intimes, sans aller plus loin pour l’instant.

Quand il sentit que c’était le meilleur moment pour le faire, il écarta doucement ces lèvres, et caressa son sexe sur toute la longueur. Elle frissonna sous ce traitement.

Il humidifia le bout de son doigt dans le sexe même de la jeune femme, et vint agacer le clitoris, le titillant, le poussant, le caressant sans fin. De son autre main, il arrêta de caresser les seins érigés depuis longtemps de son épouse, et lui caressa lentement le dos, le long de la colonne vertébrale.

Quand enfin il la sentit prête, dans un même temps, il appuya sur un point précis de sa colonne vertébrale, et fit pénétrer son index en entier dans le sexe de Clarisse, presque brutalement. Celle-ci poussa un long cri de jouissance, et tomba inconsciente dans les bras de son amant.

Une semaine plus tard. Le soleil dardait la ville de ses rayons, et tout le monde se protégeait par tout les moyens possibles de sa chaleur étouffante. Le Dr Lecter, lui, était au frais, dans une grande villa.

Il était arrivé deux heures plus tôt, convié par le propriétaire, pour expertiser des documents anciens. Pour cela, Hannibal refusa tout argent. Travailler ainsi lui paraissait bas, presque indigne, quand il s’agissait de documents pareils à ceux qu’il espérait trouver. Donc, en échange de son expertise, il avait demandé le privilège d’étudier les parchemins anciens s’ils se révélaient être authentiques.

En pénétrant dans la demeure, il avait tout d’abord remarqué la jeune fille qui lui avait ouvert. Elle avait une quinzaine d’année, mais semblait déjà bien formée pour cet âge. Elle ne cédait pas a cette mode ridicule de se maquiller outre mesure, mais au contraire se contentait d’un trait de crayon au dessus des lèvres, ce qui lui donnait un air charmant de grande enfant. Quand à sa poitrine et à son fessier, ils étaient développés, sans être choquant au regard.
Tout en cette enfant respirait la santé, la beauté et le tonus.

En un mot, elle était tout simplement appétissante.

Mais le Dr était venu pour autre chose. Il passa donc sur l’invitation de la demoiselle dans le bureau du grand père de celle-ci, un homme d’une cinquantaine d’année au dos un peu courbé par les heures passées à étudier des manuscrits à moitié effacés. Le bureau était résolument dans un style ancien, avec de beaux meubles de bois patinés par le temps, mais sur une table trônait une télévision à grand écran, haute résolution et son stéréo. Une grave faute de goût selon Hannibal.

Le vieil homme proposa sa place au bureau a son invité, et celui l’accepta, s’asseyant ainsi devant l’objet de sa visite, un manuscrit inconnu des moines de l’abbaye de Cluny, en France.
Les couleurs des enluminures vieilles de plusieurs siècles avaient un peu passé avec le temps, mais on pouvait toujours admirer le travail de grande précision du frère enlumineur.

De nombreuses copies, parfois en latin très approximatif, circulaient dans les milieux intéressés, car des écrits de ce type valaient une véritable fortune, de par leur rareté et leur fragilité. Ces manuscrits devaient être conservés dans des conditions précises d’hygrométrie, sous peine de voir le parchemin se gondoler, les couvertures de cuir ancien se rétrécir, ou même le tout pourrir en quelques jours à peine.

Après avoir confirmé au propriétaire du lieu et de l’objet l’authenticité des documents, le Dr Lecter commença à les étudier.

Il y passa plusieurs après midi, traduisant du latin des textes qui, pour le profane, n’auraient eu aucun sens, mais qui éclairait au contraire la lanterne de notre expert sur certains sujets encore mystérieux de l’Histoire de France.

Quand il eut appris tout ce qu’il voulait, a la fois en étudiant les documents, et les habitudes de la jeune fille, il remercia chaleureusement son hôte, et cessa de venir.

Environ deux mois plus tard, lors d’une ballade, la jeune fille disparut.

Sur la scène du crime, on retrouva son garde du corps éventré (a l’arrivée de la police, le cadavre tenait encore ses intestins pour les empêcher de se répandre sur le trottoir).
De la jeune fille, nulle trace ne fut trouvée.

Le soir même de ce drame, M. et Mme Fell organisaient une petite réception avec certains des érudits de rio. Les invités félicitèrent longuement M. Fell pour le choix de la viande, qu’il avait choisi lui-même sur une bête en pleine santé, d’après ses dires.

Un mois plus tard, en pratiquant l’autopsie d’un grand requin blanc (Carcharodon Carcharias) pris dans des filets dérivants, quelle ne fut pas l’étonnement des scientifiques de l’institut d’études des océans de Rio de Janeiro quand il découvrirent dans son estomac un main, non pas arrachée comme l’ors d’une attaque, mais visiblement découpée avec une précision chirurgicale.

Tout ce que l’on put savoir sur l’ancien porteur de cette main, c’est que c’était une jeune fille, mais l’état de digestion du membre ne permit pas d’en savoir plus.

L’inspecteur Delgado prenait un café près de son bureau. C’était un mauvais café, provenant du distributeur situé au coin du couloir, mais il y était tellement habitué qu’il le buvait sans même porter attention au goût de son jus de chaussette.

Sur le bureau, plusieurs dossiers étaient ouverts. Ils parlaient tous des meurtres particulièrement horribles pratiqués dans les mois précédents. Régulièrement, marqué noir sur blanc, revenait le nom du Dr Fell.

Cet homme l’intrigue : brillant académicien affichant sans cesse un air respectable, il est néanmoins concerné par de si vils crimes…


Laissons notre inspecteur suspecter tout son saoul, et rejoignons dans sa demeure notre héros.

Nous le trouvons au piano. Il interprète la « Chevauchée des Walkyries » de Wagner. Il a les yeux fermés et ses doigts courent passionnément sur les touches.

Arrivant de la cuisine où elle a pris un petit en-cas, Clarisse vint l’enlacer tendrement, tandis qu’il jouait encore.

Quand le morceau fut fini, il se leva tout en se retournant et embrassa la femme de son cœur.
La tenant par la main, il l’emmena jusqu’au garage.

Une grande bâche noire tendue sur une forme trapue était garée à la place de la Mercedes.
Sous le regard gourmand de sa femme, Hannibal tira d’un coup la bâche, dévoilant d’un coup une Ford Mustang d’un vert bouteille profond et étincelant.

Il lui ouvrit ensuite la porte, côté conducteur, avant d’aller prendre place sur le siège passager.

Clarisse découvrit les clefs sur le tableau de bord du bolide.

« -Pourquoi me l’as-tu acheté ? Ce n’est ni mon anniversaire, ni Noël pourtant, dit-elle d’un ton suspicieux
-Pourquoi tant de soupçons ? Je me suis seulement souvenu de la voiture avec laquelle tu étais venu à mon secours chez Mason…je sais que tu avais regretté de devoir t’en débarrasser, alors j’ai fait préparer celle-ci pour toi.
- Préparer ? »

C’est sur ces paroles que le moteur puissant lança un rugissement qui eut effrayé le plus courageux des fauves.

Après avoir écouté le moteur tourner durant quelques secondes, Clarisse en conclu qu’Hannibal avait fait mettre un moteur V12 à surcompression, et que le petit bouton d’un bleu électrique qui était a côté du tachymètre commandait probablement la nitro.

Sortant une petite télécommande de sa poche, Hannibal ouvrit le garage, et à peine la porte se fut-elle soulevée que la voiture démarrai dans un crissement de pneus, laissant des traces noires et fumantes au sol.

Maniant les commandes comme un coureur de rallye, Clarisse faisait déraper la voiture selon des trajectoires impressionnantes que surent apprécier les adeptes de courses de voitures qui virent passer à tombeaux ouvert ce bolide vert. Enfin, à un feu rouge, elle s’arrêta entre une Ferrari et un camion. Baissant sa vitre, le conducteur de la voiture rouge paria mille dollars qu’il arriverait le premier à faire le tour complet de la ville en passant par les grands boulevards. Clarisse jeta un coup d’œil à son passager, qui lui sourit d’un air joueur. Quand le feu passa au vert, le rugissement conjugué des deux moteurs fit sursauter tous les badauds, à plusieurs rues à la ronde.


Dans la première ligne droite, la Ferrari prit un peu d’avance, mais dans la série de virages qui suivirent, la grande maniabilité de la Ford Mustang permit à Clarisse de reprendre l’avantage.

Bien tenu par le harnais de son siège baquet, Hannibal admirait sa compagne. C’était dans ces moments là qu’il la trouvait la plus belle. Une telle hargne, une telle animalité émanait d’elle… le premier adjectif qui lui vint à l’esprit fut « sauvage ».

Mais bientôt, les deux voitures furent bloquées par un bouchon. Hannibal avait prévu cette éventualité, et avait recherché dans le palais de sa mémoire le plan exact des petites rues des quartiers « chauds » de la ville.

Il connaissait bien toute la ville, pour y avoir déjà séjourné plusieurs fois. Il indiqua une ruelle perpendiculaire à la conductrice et Clarisse quitta le boulevard pour s’enfoncer dans les petites rues sombres des quartiers populaires. Après une hésitation, le pilote de la Ferrari la suivit, se disant qu’elle connaissait mieux le coin que lui, et qu’il suffisait de la suivre pour l’instant, et de reprendre l’avantage dès qu’ils reviendraient dans des rues connues de lui, et assez larges pour que la puissance de son moteur puisse lui assurer la victoire.

Assez rapidement, cependant, le pilote fut largué : la maniabilité de son concurrent lui permettait de prendre certains virages bien plus vite que lui, et bientôt il se retrouva à une intersection où il ne savait pas quelle voie prendre pour suivre la Ford Mustang.

Il s’arrêta, juste le temps de regarder par ou partaient les tracez de pneus au sol. La rue étant plutôt sombre, il lui fallut une dizaine de seconde pour les voir. Pendant ce temps, un cercle d’hommes à la mine patibulaire se forma autour de la Ferrari Rouge bien lustrée et brillante si voyante dans ces quartiers sombres où tout était sale et décati. Un couteau se planta dans la carrosserie, dans le montant de la fenêtre du conducteur, qui était ouverte.

Prévoyant dans les instants a venir une pluie d’armes de lancer et une grêle de coup, le pilote démarra en trombe, laissant deux traces fumantes au sol. Dans sa frayeur, il ne pensait même plus à la course, mais seulement a sauver sa voiture, et accessoirement sa vie.

C’est ainsi qu’il arriva avec plusieurs minutes de retard à l’endroit préalablement convenu avec sa concurrente.

Trouvant la dame en question nonchalamment appuyées sur sa voiture dans laquelle le passager attendait à l’abri du soleil, il paya honnêtement le prix du pari, avant de prendre aimablement, promettant une revanche amicale.

Un peu fatiguée par la course, Clarisse décida de rentrer, et à une allure tout à fait normale cette fois-ci, la Mustang rejoint son garage. (Hannibal s’était arrangé pour faire tenir les trois voitures dans le garage, en rangeant quelques unes de ses caisses d’outillage avec plus de soin.).

Elle prit un bain relaxant, et quand elle en sortit, Hannibal lui fit un massage avec une huile rare qui lui détendit absolument les muscles et le dos. Enfin, tous deux s’endormir dans les bras de l’autre sous la voûte étoilée, dans un hamac tendu sur la terrasse.













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MessageSujet: Re: Fanfiction Hannibal. Attention légèrement érotique.   Fanfiction Hannibal. Attention légèrement érotique. Icon_minitimeMer 19 Déc - 12:57

J'aime beaucoup ta fic Fanfiction Hannibal. Attention légèrement érotique. 823413
cà a été un plaisir de la relire !
Vivement la suite !! Smile
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MessageSujet: Re: Fanfiction Hannibal. Attention légèrement érotique.   Fanfiction Hannibal. Attention légèrement érotique. Icon_minitimeVen 21 Déc - 9:37

Super !

Vivement la suite !
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MessageSujet: Re: Fanfiction Hannibal. Attention légèrement érotique.   Fanfiction Hannibal. Attention légèrement érotique. Icon_minitimeVen 21 Déc - 22:46

C'est définitif ton fic est génial ! Mais Clarice s'écrit avec c et non deux S.


Dernière édition par le Jeu 3 Jan - 0:22, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Fanfiction Hannibal. Attention légèrement érotique.   Fanfiction Hannibal. Attention légèrement érotique. Icon_minitimeMar 25 Déc - 14:47

Fanfiction Hannibal. Attention légèrement érotique. 384476 Un grand merci d'avoir posté ta génialisime fic' Fanfiction Hannibal. Attention légèrement érotique. 823413 trop hate de lire la suite !!!!!
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MessageSujet: Re: Fanfiction Hannibal. Attention légèrement érotique.   Fanfiction Hannibal. Attention légèrement érotique. Icon_minitimeMar 25 Déc - 21:59

a quand la suite ? Smile
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MessageSujet: Re: Fanfiction Hannibal. Attention légèrement érotique.   Fanfiction Hannibal. Attention légèrement érotique. Icon_minitimeSam 19 Jan - 20:32

on veut la suite Fanfiction Hannibal. Attention légèrement érotique. 661670
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MessageSujet: Re: Fanfiction Hannibal. Attention légèrement érotique.   Fanfiction Hannibal. Attention légèrement érotique. Icon_minitimeDim 20 Jan - 13:04

oui oui oui la suite bounce bounce bounce !
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MessageSujet: Re: Fanfiction Hannibal. Attention légèrement érotique.   Fanfiction Hannibal. Attention légèrement érotique. Icon_minitimeMar 18 Mar - 23:27

je repeter se que dise les autres mais tant pis

la suiteuuh XD
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MessageSujet: Re: Fanfiction Hannibal. Attention légèrement érotique.   Fanfiction Hannibal. Attention légèrement érotique. Icon_minitimeMar 20 Jan - 22:26

Trop bien fait ya de l'idée! Fanfiction Hannibal. Attention légèrement érotique. 823413

Alors vivement la suite!
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MessageSujet: Re: Fanfiction Hannibal. Attention légèrement érotique.   Fanfiction Hannibal. Attention légèrement érotique. Icon_minitime

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